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L’accusation de pansexualisme a été longtemps l’attaque la plus vive dirigée contre la psychanalyse. Depuis plus de cinquante ans les temps ont changé. Mais si la sexualité n’est plus un sujet tabou, la sexologie le doit en partie à la psychanalyse.
Est-il pour autant établi que ce tabou soit vraiment levé ? N’y a-t-il pas une dimension du secret que la psychanalyse peut, encore aujourd’hui, nous aider à comprendre ? Ceci est étroitement lié à la question de la sexualité infantile.
En effet, la théorie de la sexualité infantile peut être considérée comme la découverte la plus originale de Freud. Ce concept demeure-t-il d’actualité alors que les travaux sur l’attachement nous ont conduits à jeter un nouveau regard sur le développement affectif du jeune enfant ? Peut-on concilier sexualité infantile et attachement ? Une solution sera proposée, qui n’est pas sans intérêt pour la sexologie.
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