Ces personnes ne pensant pas avoir été exposées au VIH ne se
font pas dépister, alors que l’on sait qu’une prise en charge
précoce permet une amélioration significative de la qualité et
de la durée de la vie (les traitements sont devenus plus
efficaces et beaucoup moins contraignants). De plus, l’adoption
de comportements de prévention par les personnes se sachant
porteuses du virus et la diminution de l’infectivité sous
traitement sont à l’origine d’une diminution des taux de
transmission.
Afin de rattraper ces 50 000 personnes, une campagne nationale
du ministère chargé de la santé et de l’Institut National de
Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) médiatique à
partir du premier décembre 2010 incitera la population générale
à faire un
test de dépistage du VIH. Il est maintenant recommandé par la
Haute Autorité de Santé (HAS) de prescrire un test de VIH à
toute personne de 15 à 70 ans, qu’elle ait ou non des facteurs
de risques connus. La prescription d’un test VIH peut se faire
par exemple à l’occasion de chaque prescription d’un bilan à
effectuer en laboratoire de biologie médicale (inscrire «
sérologie VIH » au bas de l’ordonnance), ce test est remboursé
par l’assurance maladie à 100 %.
La proposition d’un test VIH ne nécessite pas de counseling, ni
d’aborder des questions de sexualité.
On sait, par ailleurs, que les patients refusent rarement de
pratiquer un test de dépistage pour le VIH.
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