Au deuxième jour de la Conférence internationale sur le sida à
Vienne, Roselyne Bachelot a précisé ses ambitions pour le futur
plan de lutte contre le VIH et les IST.
Le dépistage par des non-professionnels de santé dans des
centres utilisant les tests rapides devrait en être une des
mesures phares.
Les premiers résultats de l’essai COM’TEST présentés à Vienne «démontrent la pertinence d’un tel dispositif, a souligné
Roselyne Bachelot. Il permet de détecter un grand nombre de
personnes particulièrement à risque et qui plus est, dépistées à
un stade très précoce de la maladie, ce qui est dorénavant
l’objectif à atteindre».
Cette étude menée par AIDES et
l’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS) et les
hépatites montre que le niveau de découverte de séropositivité
dans ce dispositif est dix fois supérieur à celui réalisé en
CDAG, avec un niveau élevé de satisfaction (plus de 90 % des
personnes testées) ; 38 % des personnes dépistées n’avaient pas
fait de test depuis plus de 2 ans.
« Nous avons prouvé, par des résultats concrets, que l’offre
démédicalisée de dépistage correspond à un réel besoin »,
souligne AIDES. |