INFO SIDA

FORTES DISPARITÉS MONDIALES POUR PRÉVENIR LE VIH CHEZ
LES TOXICOMANES
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   Malgré la sensibilisation des pouvoirs publics à travers le monde, les usagers de drogue injectable sont toujours des sujets plus exposés à la transmission du VIH. De très fortes inégalités existent entre les différents programmes de prévention selon les continents. Les seringues stériles et les traitements substitutifs aux opiacés sont des mesures fondamentales.

En moyenne à travers le monde, on estime, en effet, que deux seringues stériles sont distribuées par toxicomane et par mois ; qu’il y a 8 bénéficiaires de TSO pour 100 toxicomanes et que pour 100 usagers de drogues infectés par le VIH, quatre sont traités par ARV.

Seuls 82 pays proposent un programme de seringues stériles, 70 celui d’un TSO et 66  l’association des deux. L’Amérique Latine et les Caraïbes, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, l’Afrique sub-saharienne sont des mauvais élèves.

Les épidémiologistes soulignent qu’en Europe de l’Ouest et en Australasie (Australie, Nouvelle-Zélande), il existe une relative homogénéité entre la prévalence de la toxicomanie et une épidémie de VIH stabilisée. En revanche, en Amérique du Nord, la couverture semble nettement moins bonne, que ce soit au Canada et aux Etats-Unis. Deux mesures apparaissent fondamentales aux yeux des auteurs pour lutter contre la propagation du VIH parmi les usagers de drogue.

Le groupe de travail espère convaincre les pouvoirs publics encore réticents de la nécessité des programme de prévention, ce d’autant que d’autres maladies infectieuses pourraient être également évitées, en particulier les hépatites virales, la tuberculose ou les infections sexuellement transmissibles ?
 

The Lancet,volume 375, 1014-28, 20 Mars 2010..

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