INFO SIDA

PROTEGER LES FEMMES.
 


   Une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des relations femmes-hommes est nécessaire à la réduction du taux de nouvelles infections à VIH dans les pays en développement. C’est ce que soulignent des ONG et associations à travers des recommandations devant servir de base au plaidoyer porté par les parlementaires auprès des décideurs français et étrangers.

En Afrique subsaharienne, épicentre de l’épidémie à VIH, les femmes représentent aujourd’hui 60% des personnes contaminées (contre 37% en 2001) et 75% des nouvelles infections chez les 15-24 ans. En Somalie, seulement 26% des femmes savent que le sida existe et 2% connaissent les moyens de s’en protéger. Dépendance économique, niveau de scolarisation inférieur à celui des hommes, rapports sexuels forcés, droits bafoués, manque d’accès à l’information et aux outils de prévention… Les facteurs qui les fragilisent, face à la pandémie, sont multiples.

De son côté, en matière de lutte pour l’égalité des droits et contre le sida, la France montre l’exemple : en 2009, elle y a consacré autour de 360 millions d’euros. Mais les moyens restent insuffisants.

Depuis l’émergence du VIH, les besoins spécifiques des femmes et l’approche «genre» dans les programmes de recherche n’ont pas assez été pris en compte.

Dans certains pays en développement, le poids des coutumes et des croyances, la soumission à l’autorité des hommes ne permettent pas toujours aux femmes de décider d’une éventuelle protection contre le VIH.

Une meilleure information sur le préservatif féminin, un renforcement des programmes de prévention qui intègrent planification familiale, VIH et lutte contre les violences sont indispensables. Ces moyens de protéger –femmes et hommes- du VIH dans les pays en développement existent, notamment grâce aux associations locales.

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