Avec des recommandations qui
devraient conduire à une approche
profondément renouvelée, notamment de
la prévention et dépistage, qui englobera
les
IST.
Le plan 2010-2013 inclura donc les IST
(plan
national IST-VIH) et s’appuiera sur
l’ensemble
des avis et recommandations qui,
depuis plusieurs mois, se succèdent sur le
sujet, notamment les avis de la Haute
Autorité de Santé (HAS) sur les modalités
et
les stratégies de dépistage (octobre 2008
et octobre 2009).
L’approche choisie sera populationnelle,
en
fonction de l’importance et de la
dynamique
de l’épidémie dans certains groupes :
communauté
LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels
et trans), avec un volet prioritairement
centré
sur les homosexuels, migrants et personnes
étrangères, départements d’outremer,
population en situation de
vulnérabilité (handicap, prostitution,
prison,
usagers de drogues).
Si le préservatif reste le socle de la
prévention,
les antirétroviraux sont reconnus
comme un outil novateur de la prévention.
La notion de réduction des risques,
préférée
à celle de prévention combinée, ne se
limitera
plus aux seuls usagers de drogues.
En dehors de l’urgence, la proposition de
dépistage sera étendue : le test sera
proposé
de manière systématique à l’ensemble
de la population âgée de 15 à 70 ans, en
dehors de toute notion d’exposition,
quelles
que soient ses caractéristiques.
L’objectif
est que chacun connaisse son statut et
puisse, si nécessaire, bénéficier à titre
individuel
d’un traitement antirétroviral précoce
qui réduira également le risque de
transmission aux partenaires. |