Des microbicides vaginaux efficaces
contre le VIH pourraient permettre aux femmes de prendre en charge
leur propre protection contre l’infection. Le concept est à l’étude
grâce aux initiatives d’une chercheuse en virologie, le Dr Zeda
Rosenberg, directrice d’un organisme qu’elle a contribué à fonder, l’IPM
(International Partnership for Microbicides), à but non lucratif, qui étudie des produits
vaginaux contenant des antretroviraux.
Le sperme contaminé contient une grande quantité de virus et les parois vaginales
peuvent être relativement facilement endommagées. Un risque élevé concerne les
femmes mariées qui veulent des enfants ; par ailleurs, les relations sexuelles forcées
constituent un problème significatif. Il faut donc essayer de développer un mode de
protection que les femmes peuvent utiliser indépendamment de leurs partenaire,
sous la forme de microbicides qui s’administrent en intravaginal.
Une étude d’efficacité va commencer avec la dapivirine en 2010 en Afrique du Sud,
chez 6 000 à 10 000 femmes et leur mari, pour répondre à la question : le produit
est il sûr et efficace pour prévenir des femmes séronégatives de la contamination ?
Des soutiens financiers ont été obtenus de pays européens (avec une participation
française, de la fondation Gates et de la Banque mondiale).
La belle idée développée par l’IPM commence à se concrétiser.
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