La condamnation par le tribunal de
Marseille d’un homme de 41 ans à
trois ans de prison ferme pour avoir
transmis le VIH fait une nouvelle fois réagir
les associations. Act-Up s’inquiète que ces
condamnations ne nourrissent le silence
plutôt qu’elles ne le combattent et augmentent
la stigmatisation des séropositifs.
En mai 2006, un avis du Conseil national du
sida réaffirmait le principe de responsabilité
partagée tout en admettant que, «dans
certains cas, la responsabilité pénale d’une
personne transmettant le VIH semble clairement
engagée». |