Dans un article du «British Medical Journal » des chercheurs
français recommandent que le dépistage du VIH soit étendu aux personnes qui, a priori,
semblent peu exposées au risque de contamination et que le test soit proposé en
routine dans le cadre de consultations médicales.
Le test de dépistage du VIH doit être proposé en routine par les
médecins généralistes et les autres professionnels de santé
comme n’importe quel examen de prévention, écrivent-ils. Pour
sensibiliser les patients au test, les questions sur la
sexualité doivent faire partie de l’examen médical.
Ils ont pu constater que «plus de la moitié de la population
française s’est déjà fait dépister au moins une fois».
Résultat, le diagnostic est aujourd’hui plus précoce chez les
femmes, les homosexuels et les personnes qui ont un nombre élevé
de partenaires.
En revanche, ceux qui sont les plus concernés par les dépistages
tardifs ne sont pas ceux qui sont la
cible privilégiée des campagnes d’incitation : les hommes plus
âgés, hétérosexuels qui vivent en couple depuis plusieurs années
et qui ont des enfants.
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