INFO SIDA

 

TRANSMISSION MÈRE-ENFANT 
DU VIH. UN RISQUE 
AUJOURD’HUI DE 1 %.

 

En quelques années, le nombre de grossesses chez des femmes séropositives a doublé. Parce que les mères vont mieux, parce que les enfants ont un risque très faible d’être contaminés.


  Il n’existe pas de données épidémiologiques exhaustives, mais quelque mille accouchements par an sont répertoriés dans l’enquête périnatale française, ce qui permet d’estimer entre 1 200 et 1 500 le nombre d’accouchements de femmes VIH+ chaque année dans notre pays.
La diminution du risque de contamination des enfants, d’abord par la prophylaxie par AZT avant et après la naissance associée à une césarienne programmée systématique, puis par les trithérapies, a également permis à toutes ces femmes d’envisager une grossesse avec moins d’appréhension. Le taux de contamination materno-fœtale a en effet beaucoup baissé ; alors qu’il était de 20 %, il y a dix ans, il se situe aujourd’hui entre 1 et 2 %.
Une vingtaine d’enfants sont donc encore infectés chaque année, et l’on considère chacun de ces cas comme un échec de la prévention.
Bien que la monothérapie par AZT, assortie d’une césarienne programmée à 38 SA, reste une option envisageable chez les patientes non immunodéprimées qui ont une charge virale basse, la tendance actuelle est d’instituer d’emblée une trithérapie associant deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) et un inhibiteur de protéase (IP) «boosté» (association des deux antiprotéases, dont l’une vise à renforcer l’action de l’autre), mise en route habituellement au début du troisième trimestre de grossesse et arrêtée après l’accouchement. L’objectif est d’obtenir une charge virale indétectable..

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