La France est l’un des pays européens les plus affectés par l’émergence
de la lymphogranulomatose vénérienne rectale. La courbe épidémique,
après complément par les données les plus récentes, montre une persistance de cette infection. Une attention soutenue doit lui être
portée en présence d’une anorectite aiguë chez un homosexuel masculin.
Les manifestations cliniques sont assez stéréotypées : douleurs ano-rectales,
ténesme, fausses envies, alternance de diarrhée et de constipation,
émission douloureuse de selles mêlées à du sang et à des glaires.
Une altération de l’état général est observée dans les cas les plus sévères.
On recommande devant toute anorectite de réaliser un prélèvement
rectal ou anal et de demander une recherche par PCR des sérotypes L1,
L2, L3.
Le dépistage des sujets contact (dans les 60 jours qui ont précédé
l’apparition des symptômes chez le patient atteint), même asymptomatiques,
est indispensable pour endiguer cette épidémie.
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