« En cas de coïnfection VIH-VHC, l’hépatite C doit être traitée »,
insiste le Dr François Bailly (Lyon). Eu Europe, 34 % des porteurs du
VIH sont également infectés par le VHC et 9 % par le VHB.
La population concernée est surtout représentée par les toxicomanes
contaminés il y a une dizaine d’années.
Si les traitements antirétroviraux permettent le plus souvent de
stabiliser la situation immunitaire, les hépatites chroniques C font courir un
risque important à ces patients : elles progressent plus rapidement,
évoluent moins souvent vers la guérison spontanée et plus régulièrement
vers la cirrhose. Elles sont donc de plus en plus souvent la cause du décès,
d’où l’importance d’une prise en charge thérapeutique spécifique,
pouvant
aller jusqu’à la greffe.
|