La population présentant une maladie coronaire est très majoritairement masculine. L’âge moyen de survenue de l’événement ischémique inaugural est autour de 55 ans. L‘amélioration progressive du pronostic de la maladie coronaire lié aux progrès des prises en charge médicamenteuses, interventionnelles, chirurgicales et hygiéno-diététiques a conduit au développement d’une population grandissante d’hommes coronariens âgés de plus de 55 ans, sollicités et encouragés à garder une activité physique régulière dans le cadre d’une prévention secondaire optimale. Préserver une activité sexuelle régulière et harmonieuse avec son partenaire est devenue une revendication légitime dans cette catégorie de patients par ailleurs potentiellement confrontés au problème des dysfonctions érectiles plus fréquentes après 55 ans. Le médecin traitant est alors souvent sollicité pour donner un avis non seulement diagnostique mais aussi et surtout thérapeutique sur l’indication ou la contre-indication éventuelle d’un inhibiteur de la phospho-diestérase de type 5 (PDE-5) chez un coronarien. Prendre position sans risque, par excès ou par défaut, nécessite de pouvoir répondre aux questions suivantes. L’activité sexuelle expose-t-elle à un risque coronarien ? Quelle peut être l’imputabilité des médicaments de l’ordonnance du coronarien dans un trouble érectile ? Quelles sont les données sur la tolérance des inhibiteurs de PDE chez le coronarien ? Comment stratifier le risque et conseiller en toute sécurité ? La communication apportera les réponses actuelles à ces questions
capitales.
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