|
Toutes les études effectuées ces dernières années montrent l’importance des troubles sexuels chez l’homme : un homme sur cinq souffre de troubles de l’érection, et seulement 22% d’entre eux consultent un médecin généraliste ou un spécialiste.
Pour ceux qui consultent, le médecin généraliste se trouve confronter en première ligne à des demandes directes sur la sexualité mais surtout à des demandes masquées derrière des symptômes non sexuels.
La consultation médicale, relation duelle entre un patient et son médecin, doit se fier au discours du patient qui rapporte ses symptômes et il est très important que la difficulté relationnelle générée par une certaine gène du patient (et du médecin ?) soit résolue très rapidement : le patient doit percevoir sans équivoque l’intérêt que lui porte avec tout son sérieux son médecin.
Une question se pose : l’opportunité d’interroger systématiquement le patient sur son fonctionnement sexuel dans la consultation, ou attendre l’opportunité au sens de “moment favorable” qui leur permettra de donner au patient un accès à tous les soins, y compris aux soins de sa sexualité, puisque “une foule de manifestations ont pour composante essentielle un trouble de la sexualité” (Balint).
|
