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Invariants culturels et sexuels des couples
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«Tu m’émeus, dit-elle, quand je te vois faire la vaisselle, et que je suis assise moi,
et que je suis bien fatiguée. C’est tellement exceptionnel !»
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«Le» couple en questions
Les organisateurs de ces journées, en particulier, madame
Nicole Arnaud-Beauchamps, m’ont mis à contribution sur la notion d’invariant (qui s’associe au
paradigme des mathématiques). Appliquée au « couple » — mais de quel couple en réalité ? — je ne sais où
nous conduirait cette réflexion si ce n’est à chercher, fantasme
d’ adolescents, matheux, polars et boutonneux, à vouloir mettre, un soir de libations, l’amour en équation. Équation à
X inconnu(e)s dans un premier temps, mais vite ramenée à
deux sempiternels inconnu(e)s, inconnus d’eux-mêmes, ceux-là
mêmes que le trait du (sort) fatum tente de conjoindre dans une union parfois fusionnelle que l’on veut croire pérenne,
inviolable, autant dire mythique.
Comme le posera une informatrice : « La vie de couple :
c'est compliqué ! » Compliqué certes, mais une quadragénaire
célibataire me soufflera que certaines de ses connaissances «vivent en couple, pour les avantages», avec pour
remarque que la «quête d’une âme sœur» explose sur le Net.
De quels avantages parle-t-elle ? Allocations, économie de charges, accroissement de revenus, partage des goûts et
passions, sexualité facilitée ou simplement affichée, dire qu’on en
a une, comme « tout le monde ». Pour quels objectifs ? Pour l’image positive du couple comme représentation sociale ?
Pour s’émanciper de la famille, rassurer la parenté et le voisinage
?
Pourtant, rien n’est « compliqué » à qui s’en tient à la position
exprimée dans le Catéchisme de l’Église de Jean-Paul II (Mame/ Plon, 1992) : «La communauté profonde de vie et
d’amour que forme le couple a été fondée et dotée de ses lois
propres par le Créateur... Le mariage n’est pas une institution
purement humaine, malgré les variations qu’il a pu subir au cours des siècles dans les différentes cultures, structures
sociales et attitudes spirituelles.» Il y est précisé ensuite que
ces diversités ne doivent pas faire oublier les «traits communs
et permanents» :
- «bien-être de la personne et de la société»
- « prospérité de la communauté conjugale et familiale.»
Où nous retrouvons la quête d’invariants, voire d’universaux...
Mais n’y aurait-il de «couples» que dans le mariage romain, bénis de prières et d’épiclèses (invocation de l’Esprit Saint), «spécialement sur l’épouse», comme il l’est précisé (1624-p.345), et au sein desquels s’épanouirait «un amour surnaturel,
délicat et fécond».
Poursuivons en considérant le couple du point de vue de la
langue, des langues. Terme polynomique, «couple» se décline en vocables comme amis, concubins, copains, époux,
fiancés, pacsés, partenaires (sans compter les acceptions dans les
parlers et autres langues de France). Le langage tente de désigner,
de décrire une situation sociale duelle qui a pour corollaire, ou effet collatéral, l’union amoureuse, parfois l’amour :
amour absolu et indéfectible, passion, en abîme, décalé, durable, éphémère, évanescent, fécond, mutuel, partagé,
pervers, vache, jetable... avec une assiette sémantique plus large que
celle posée par E. Leach (1910-1989), professeur à Cambridge, comme définition universellement valide du mariage.
Du point de vue anthropologique, le couple est une
entité complexe. Ce n’est pas un donné (une marque du Destin apposée), mais un objet culturellement construit,
produit
d’une formation aléatoire ou socialement déterminée. Au plan social, le couple (marié) constitue l’élément de base de la
famille nucléaire, pour laquelle des anthropologues, tel
George Murdock (1897-1985), avançaient l’idée qu’elle était
universelle ; idée battue en brèche si l’on veut bien prendre en
compte des sociétés basées sur la polygamie, ou sur la
polyandrie, comme celle des Nayar, au sud-ouest de l’Inde. En effet,
dans cette culture, les membres du couple ne résident pas ensemble, ne forment pas un «foyer». Et, note Leach, dans
cette «caste», le mariage nayar ignore la notion de paternité.
L’enfant se réfère alors aux «partenaires» de sa mère avec des
termes qui signifient à peu près «Mon Seigneur». Si l’on
voulait impliquer la femme nayar, dans «couple», selon nos catégories,
il faudrait alors écrire ce mot avec un «s». Mais, avec ce seul graphème, exit l’idée d’invariant, surtout si une Nayar
affiche une préférence pour un homme singulier. Aussi, dans son Anthropologie de la parenté (Paris, Colin, 1996), Robert
Deliège, qui n’a pas retenu «couple» dans son index de fin,
souligne-t-il (p. 88) l’importance de cet enjeu et se pose-t-il la
question de savoir si des définitions transculturelles et
comparatives sont possibles, ou si l’on doit se cantonner dans la
description de l’unique. Mais il n’y a pas des Nayar partout !
Notion valorisée, «couple» s’inscrit dans un paradigme aux côtés de «famille», «foyer», «ménage», dont il se distingue
parce que le sens qui apparaît central semble inclus dans
chacun des autres concepts, et parce qu’il connote, à tort ou à
raison, des idées de jeunesse sans limite, de sexualité active et
durable, voire performante, ainsi que d’entente réciproque, de
complicité, d’harmonie. L’écrin contemporain d’Amour.
L’émergence du terme «couple» (vers 1150) fait éclore le
sens le plus basique, comme «réunion d’un homme et d’une femme», «groupe de deux personnes, de deux entités».
Vers 1170, apparaît le sens de «lien, attache». Un survol
lexicographique permet de suivre le cheminement de ce mot chargé
de toutes les ambiguïtés de son histoire. Ainsi, pour Nicot, Thresor de la langue française (1606), couple, est un
substantif féminin ainsi défini : «C’est ce qui se consiste en deux ou
de deux, ou pour mieux dire les deux choses mesmes, comme une couple de chevaux... Il vient de Copulare, mettre deux
choses de mesme espèce ensemble: car on ne dira pas une couple, d’un cheval et d’un
bœuf... Couple aussi est une cordelette à accoupler les chiens pour les mener en lesse de deux
en deux: de là viennent ces manières de parler en fait de vénerie
coupler ou accoupler et descoupler chiens....
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Aller en couple, c’est aller accouplez, s’entre-tenans de deux en
deux. » Ici, le lexème couple ne semble pas concerner les humains, mais les animaux, et son genre est féminin : «une
couple». Quelques décennies plus tard il prendra partiellement
le genre masculin. D’ailleurs, dans la première édition du Dictionnaire de L’Académie française (1694), couple y est
encore féminin : « Une couple d’œufs ; une couple de chapons ;
une couple de boëtes de confitures ; une couple de bouteilles de
vin.» Il y apparaît une innovation de taille ainsi libellée :
«Il se dit aussi de deux personnes unies ensemble par amour ou par mariage, et alors il est
masculin.»
Suivent alors des syntagmes de
l’époque classique qui nous sont
devenus familiers et qui ont gravé
dans le marbre les représentations
idéalisées du «couple», aujourd’hui
encore valorisées. Appliqué aux
humains, «couple» a pris une connotation
positive, celle de l’amour, de la
beauté, du bonheur, de la foi jurée, de
la durée : «Beau couple ; heureux
couple ; couple fidelle ; voilà un beau
couple d’amants ; ce seroit dommage
de séparer un si beau couple.»
À cela s’ajoutent les dérivations accoupler et accouplement
pour désigner la «conjonction du masle et de la femelle pour
la génération.» L’exemple associé affiche des couleurs
poitevines
: «Ce mulet est né de l’accouplement d’un asne et d’une
cavale.»
Vient ensuite à titre de synonyme d’accouplement, copulation.
s. f : «Il a la dernière signification d’Accouplement, et
se joint presque tousjours avec charnelle. Il y a eu copulation
charnelle entre eux deux. La copulation charnelle est
defendüe hors le mariage.»
Dans son Dictionaire critique de la langue française
(Marseille, Mossy 1787-1788), Jean-François Féraud, rappelle
que couple est masculin et féminin : masculin quand on
parle de deux personnes unies par amour, ou par mariage ;
féminin quand on parle de choses inanimées et de certains
animaux.
La huitième édition du Dictionnaire de l’Académie française,
(1932-vol. 5) confortera et stabilisera ces usages. En revanche,
le moderne et prestigieux Trésor de la Langue française
(CNRS), manifestera plus d’audace en élargissant le sens dans
ses exemples.
«Ensemble de deux personnes unies par les liens de l’amour,
du mariage. Heureux couple; un couple sans enfants. La promenade
sentimentale du couple Taine (Goncourt, Journal,
1881, p. 104) ; Dès qu’il y a un troisième dans un couple :
c’est le cocuage (Queneau, Pierrot, 1942, p. 185).
«Dans un ménage, quand on s’entend bien, qu’on a très
longtemps
vécu ensemble, (...) on se sent liés par des sentiments
profonds, une espèce d’entente sans explications, intérieure,
inconsciente, (...) C’est ça qui fait qu’on forme un couple»
(R. Martin du Gard, Confidence africaine, 1931, p. 1122).
Le couple : deux êtres dans le maelström ?
Considérons deux personnes : soit deux femmes, et soit, par
substitution linéaire des deux termes de la même forme, deux
hommes, ou soit, par substitution d’un seul terme, un homme
et une femme, et soit par analogie, une femme et un homme ;
ajoutons à cela une part de hasard dans les rencontres, choix
déterminé par l’efficacité symbolique d’une formulette
incantatoire «Je te plais ? / Tu me plais !», et voilà «inventé», mis
en scène, adoubé, le couple dans son acception générale.
Regardons du côté des couples eux-mêmes qui ont la volonté
extérieure de s’afficher . Il y apparaît
une face ostentatoire et publique, provocatrice
parfois, quand le bonheur
s’étale, ou même la discorde.
Mon ouvrage-témoignage,
Amours paysannes (Stock, 1980 ;
Geste éd., 2004), relate le naufrage
d’un couple, régulièrement constitué
avec l’assentiment du père de la jeune
fille ; un mariage chrétien. Celui-ci
relevait d’une génération d’entre les
deux guerres qui vivait dans les terres
bocagères du Centre-ouest. Comme,
en dépit d’une situation calamiteuse, le mariage ne fut pas
dissous
par un divorce, la vie sous le toit devint infernale et
atypique.
Il abritait un trio où un mari éthylique fut passé par
pertes (et pas par profits !) mais où un «ami», substitut du
mari exclu, redonna sens à la vie de cette femme hors normes
qui brava avec impudence son environnement humain en en
transgressant la plupart des interdits. En fait, un nouveau
couple venait d’éclore qui durera jusqu’au décès d’un des deux
partenaires (le mari ayant disparu bien avant d’ailleurs). Ainsi,
ce n’est pas le mariage, bien au contraire, c’est une situation de
contre-culture, de contestation de l’ordre dominant, qui aura
ouvert la voie à la jouissance et peut-être au bonheur, dans sa
précaire et toute rustique simplicité.
Un demi-siècle plus tard, sur les mêmes terres, une jeune
femme, la trentaine, qui a l’expérience de plusieurs
années d’union libre, mais aussi celle de plusieurs séparations,
exprime sa vision du couple avec pour formule initiale : «À
mon humble avis... ». Cette précaution oratoire sur un mode
d’atténuation marque autant sa difficulté à se positionner sur
la définition du couple, avec ses objectifs, son idéalisation,
qu’à accepter ses propres expériences comme variantes
possibles
de la vie à deux. Ainsi confiera t elle : «Le contrat de
mariage ou de Pacs, ou tout autre preuve d'engagement, ne
suffit pas à créer, à former le couple. L'engagement ne forme
donc pas le couple.» Autrement dit, un cadre juridique, un
cadre religieux, une situation économique ne sauraient à eux
seuls sceller le sort d’un homme et d’une femme. Elle
poursuivra
: «ni les relations sexuelles, même exclusives, ni le fait
de vivre ensemble le quotidien ! Mais c’est à partir de cet
engagement et de cette vie au quotidien que la relation commune
peut donner naissance au couple. Combien de temps
faut-il ? Peut-être toute une vie. Pour apprendre à "aimer l'autre" et non plus à être "amoureux" de l'autre. Un "couple" qui se sépare, qui divorce, c'est un couple qui n'a pas réussi à
devenir , à être, à éclore... un couple impossible et qui n'existait
finalement pas.»
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Former un couple, c'est une question de choix que les
individualités prennent. Sans certitude de réussite. Le
choix d’être fidèle, de partager avec l'autre, de vivre ensemble,
d’être là pour l'autre. Ce choix assumé, c'est la garantie de
rester
libre dans l'engagement, d'aimer l'autre en restant fidèle à
soi-même. Il est souvent plus facile de "quitter", de partir, que
de rester.» Elle confie son idéal : «Un couple tel que je l'envisagerais
: deux personnes qui ressentent tendresse, confiance,
enthousiasme l'une pour l'autre, y compris dans ce qu'elles
ont de défaut. Avec un premier acte assez "fort" pour envisager
une vie à deux.» Elle conclura avec cet aphorisme : « Le
couple, c'est celui qui peut tout se dire et continuer à se
comprendre.
C'est celui qui se séduit encore et a toujours envie.»
On aura noté que le couple peut se construire «par amour»
ou «par mariage», chrétien ou non. Comprenons : par inclination
«naturelle», tel le «coup de foudre», irrésistible parce
que l’on ne sait pas d’où il arrive, ou par une négociation
sociale (précédée parfois d’un mariage à l’essai, pour s’assurer
de la fertilité réciproque) ayant abouti à la conclusion d’un
hyménée avec ses fastes : le «mariage de raison». C’est celui-ci
qui associera deux «maisons», en en définissant droits et
devoirs, dans l’intérêt bien pensé des deux parties, gage de la
survie des deux «lignées» représentées chacune par l’un des
segments du «couple». Le couple deviendra ainsi fondateur
d’une «famille», inscrite, au passé comme au présent et riche
d’un avenir aléatoire, dans «son» histoire sociale, celle de
toutes les sociétés humaines qui se produisent, puis se
reproduisent,
ad libitum, avec leurs images et les représentations
qu’elles ont d’elles-mêmes, mais aussi d’autres modèles qui
s’actualisent dans des cultures, parfois éloignées, mais que les
contingences géopolitiques, économiques viennent à rapprocher.
Ajoutons que si, par hasard, ou par miracle, dans un
« ménage », l’amour est au rendez-vous, tant mieux. On parlera
alors pour les conjoints (s’ils sont mariés) ou pour les
partenaires
(s’ils sont liés par un pacs, ou par une déclaration de
vie commune), de «couple solide», de «beau couple», ou
même de «joli couple» dont l’exemple servira longtemps de
légitimation à ce modèle social.
Mais qu’en est-il au-delà de ce regard externe ? J. Chaumeron,
à ce sujet, m’a adressé une réflexion, d’esprit lacanien : «Une
culture en tant qu’elle, règle les rapports entre l’homme et la
femme n’est rien d’autre que le réseau par lequel la satisfaction
est différée. Un obstacle est requis pour augmenter la libido,
et quand les obstacles naturels à la satisfaction n’ont plus suffi,
de tout temps les hommes ont érigé des résistances
conventionnelles
pour pouvoir continuer à jouir de l’amour.» Au
fond, si l’on entend bien, peu de choix s’offrent : soit
sublimer
/ soit transgresser afin d’en jouir ? Peut-être seraient-ce là
les deux seuls invariants.
Plus prosaïquement, et Dieu sait si le public est friand de ces
représentations théâtrales, «vaudeville et boulevard», les voies
du cocuage s’ouvrent impériales, du moins deviennent impérieuses,
donnant ainsi naissance à de nouveaux couples, d’une
toute autre facture, où tout pourrait encore recommencer, du
moins feint-on de le croire ? On entre alors dans une problématique
(revenons aux mathématiques) à trois, peut-être
quatre, voire plus, inconnu(es). La vie ne suivra plus alors son
cours de «long fleuve tranquille», mais empruntera, pour
l’épouser, le lit du fleuve «Cocyte» dont on n’a pas oublié
qu’il environnait, avec d’autres, les enfers de notre mythologie
méditerranéenne !
Ainsi, entre idéal du couple et couple idéel, le
ballottage se
fait dangereux ballottement : Fluctuat et mergitur ! «Un
couple éternel, c’est bizarre, il doit devenir famille. Un couple,
c’est un stade social : l’antichambre (sic !) de la famille» ai-je
noté d’une de mes informatrices. J’ai été sensible à cette
irruption
du mot antichambre, posé là, entre «couple» et «famille» (chacun le désarticulera selon ses propres désirs). Le
couple sombre alors vers un autre concept et prendra son nom
sacrificiel de ménage. Lieu de toutes les ignominies et petites
bassesses, le ménage se réduit alors à un organe de la
consommation
sanctifié par toutes les grandes surfaces du monde. Le
lit conjugal (notons le sens caché et profond : avec / sous le
même joug, pièce de bois à deux places où l’on attelle deux bœufs, des taureaux castrés, ou deux vaches encore assez
fortes), y perd sa poésie paradisiaque, j’allais dire orgiaque,
pour se faire alors trivialement ( je cite encore une informatrice
quinquagénaire, experte en plaisanteries graveleuses) :
«champ de tir». La chambre à coucher se spécialise alors en
lieu d’exercice d’une «mécanique génitale», avec ses
temporalités,
ses rythmes, ses périodes, ses fréquences, ses points de
rebroussement, ses inversions (les mathématiques, toujours !),
mais aussi ses faiblesses humaines, ses ratés, ses failles, ses
dérapages, ses manques et ses manquements... Les ménagères
de moins de cinquante ans s’y métamorphosent en cibles. Par
priorité : cibles des opérateurs, avec leur marketing obsessionnel.
On y lave en famille, entre autruches et gribouilles, un
linge sale plus blanc que blanc, on se déchire devant un écran
cathodique d’où la mort et l’amour, parfois même l’argent,
dégoulinent entre deux clips.
Si invariants il y a, alors faudra-t-il les rechercher chez
Dame Nature, et non dans des sociétés humaines et
concrètes ; encore à la condition d’accepter la sexualité comme
une et le couple hétérosexuel comme combinaison unique et
minimale, seule à même d’ assurer la conservation des graines
et de l’espèce ! Avec alors pour corollaire, la con-fusion des
psys/sexologues et des gynécos/obstétriciens, le développement
de la maïeutique, le triomphe et l’assomption des matrones
antiques.
J’ajouterai, en conclusion, un questionnement que je partagerais
volontiers avec J. Chaumeron : en sexologie, n’y aurait-il
pas, parfois, une naïveté à «ne penser la sexualité que sur
son versant immanent, avec pour seul garant de cette
immanence, le couple ? »
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Michel Valière, ethnologue.
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