FACETTES
DE LA SEXOLOGIE MÉDICALE EN 2004
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J'ai
l'honneur de débuter ce symposium sur l'acte en sexologie. Mais
qui dit acte, dit mise en scène :je vais donc vous en poser
le cadre. Le cadre, théorique mais aussi le cadre pratique.
J'ai entendu dire, avant hier,
qu'il n'était pas de bon ton de parler de la profession du sexologue
dans une société savante. Mais c'est alors comme si nous parlions
de psychanalyse sans évoquer le divan ou comme si nous voulions
cuisiner sans
ustensiles. A quoi bon créer une pièce de théâtre si vous n'avez
pas de scène pour la jouer ?
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Vous m'excuserez cependant, étant
donné ma place*, d'avoir centré mon
discours uniquement sur les sexologues
médecins. La sexologie ou la médecine sexuelle
pour employer un terme plus à la mode s’inscrit
dans une redéfinition du concept de la
maladie recouvrant ce qu’on nomme la «santé
sexuelle». Les demandes actuelles sont fondées
sur une définition élargie de la santé qui
dépasse les seuls aspects médicaux, psychologiques
et sociaux nécessitant de redéfinir le
soin (et son remboursement). Dans les nouveaux
concepts relatifs à la maladie, le trouble
sexuel se doit d’être considéré comme résultant
d’un ensemble de causes.
Ce qui devient important n’est plus tant la
maladie en tant qu’événement mais le risque,
l’important n’étant plus de connaître la probabilité
de survenue d'une maladie, en l'occurrence
une dysfonction sexuelle, mais quels
sont les facteurs auxquels est lié ce risque.
Dans ce modèle la maladie n'est plus événement
elle est risque. Ainsi pour répondre à
Gilles qui, hier, interrogeait Buvat pour savoir
si nous n'abandonnerions pas la cause endothéliale
comme nous avions abandonné celle
des fuites veineuses, recherche d'organicité
incessante, je lui répondrais, me faisant l'avocat
du diable et le mauvais prophète des trente
années de sexologie, cette fois ci à venir, que,
peut-être il n'y aura plus de la médecine
sexuelle que la notion de prévention. A la
limite, il sera inutile de connaître la maladie,
la seule chose rationnelle à faire étant de la prévenir.
Mais pour ce qui concerne le présent de la
médecine sexuelle, nous retrouvons ce lien
étroit de notre pratique avec des thèmes d’actualité
comme celui sur l’éthique. A titre
d'exemple, il est difficile de ne pas s’interroger
sur l’ambivalence posée entre le droit à l'intimité
et le caractère intrusif de la sexologie. Je
vous rappelle par exemple que cette notion
d’intimité est un élément qui fait partie des facteurs
contrôlés dans les procédures d’accréditation
au sein des hôpitaux.
Mais il y a un autre débat, et je l'affirme
éthique, soulevé par la pratique de la sexologie
: celui des moyens qui sont réellement mis
à disposition des patients afin de leur permettre
de recevoir des soins de qualité. En
effet, si la société se charge de nous rappeler
nos devoirs à l’intention des soignés, elle
néglige bien souvent de nous en donner les
moyens : il devient alors de notre responsabilité
et de notre devoir de réclamer les conditions
d’exercice qui nous permettent de remplir
nos obligations à la fois professionnelles et
éthiques.
Cette sexologie médicale se différencie aussi par
l'hétérogénéité de ses contenus ce qui est à la
fois une faiblesse et une richesse, par ses paradoxes,
tout au moins apparent, par exemple le
maintien délicat du droit à l'intimité et du
secret professionnel dans la prise en charge
d'un couple. Tout cela rejoint une fois encore
l’éthique, tout comme le problème du consentement
au soin, celui de l’inégalité d’accès aux
soins, etc.
Enfin se pose la question de la place que doivent
occuper les médecins sexologues dont
l’activité s’apparente à une véritable spécialité.
Les médecins sexologues risquent d’être à
l’avenir dépassés par l’offre et paraître comme
de véritables experts, les soins courants finissant
par être dévolus à l’ensemble des spécialistes
et aux généralistes. Et pour répondre
aux peurs compréhensibles des non-médecins,
cela conduira aussi, voire nécessairement,
à un rôle accru des psychologues, en particulier
sexologues.
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ENQUÊTE
DU SNMS
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Pour mieux comprendre ce qu’est la sexologie
en France en 2004, je vais vous faire part des
résultats préliminaires, "en exclusivité", de l’enquête
du Syndicat National des Médecins
Sexologies (SNMS)**. Cette enquête ne
concerne bien sûr que les médecins interrogés
puisqu’il ne s’agit pas d’un échantillonnage.
Si elle ne peut pas être présentée comme
représentative de l’ensemble des médecins exerçant
la sexologie, elle concerne cependant 227
médecins sur les 720 médecins, environ, pratiquant
la sexologie en France.
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Classe d'âge / sexe
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• Les sexologues ont dans 48 % des cas moins
de 50 ans. 44% ont entre 50 et 59 ans. Seuls
7% ont moins de 39 ans.
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• Les femmes semblent en moyenne un peu
plus jeunes que les hommes (57% des
femmes ont moins de 50 ans alors qu’ils sont
42% chez les hommes).
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Activité
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• activité libérale : 57 % des médecins ont une
activité libérale exclusivement
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• activité salariée : 9 %
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• Les deux : 34 % ont à la fois une activité salariée
et libérale.
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Exercice de la sexologie
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• Dans le cadre de l’activité libérale, la part
réservée à la sexologie représente moins d’un
quart de leur activité pour 55 % d’entre eux et
plus de 3/4 pour 21 % d’entre eux.
En moyenne, sur l'année, dans le cadre d'une
activité libérale, les sexologues ont 20 consultations
par semaines de sexologie.
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• Dans le cadre de l’activité salariée, la part
réservée à la sexologie représente moins d’un
quart des consultations dans 60% des cas et
plus des 3/4 pour 25 % d’entre eux.
En moyenne, sur l'année, dans le cadre d'une
activité salariée, les médecins exerçant la sexologie
ont 4 consultations par semaine.
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Lieu d'exercice
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• 60 % des médecins sexologues
pratiquent en cabinet privé exclusivement
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• 10 % exercent à la fois en cabinet
et à l’hôpital.
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• 4 % exercent la sexologie exclusivement
à l’hôpital.
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Formation
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Le nombre de spécialistes exerçant
la sexologie s’élève à 33 pour
les psychiatres, 25 pour les gynécologues
et 9 seulement pour les
urologues, ce qui doit nous faire
réfléchir.
Je pourrais également faire cette
autre remarque car j'ai entendu
dire que les spécialistes prendraient
mieux en charge les
troubles sexuels : il s'agit au
mieux d'un abus de langage car la
majorité des médecins exerçant
la sexologie sont des généralistes :
il faut donc considérer que l'on
parle alors des généralistes non
formés à la prise en charge des
troubles sexuels par opposition
aux dits «spécialistes» des troubles sexuels qui sont le
plus souvent...
des généralistes.
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Diplômes en sexologie
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• 84 % ont un diplôme en sexologie
ou en sexualité humaine
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• 75 % ont le DIU de sexologie
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• 54 % ont un autre type de formation
dans le domaine de la
sexualité.
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Formation continue
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• 93 % des médecins sexologues
déclarent suivre une FMC
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• 95 % dans le cadre des congrès
(dans 60% des cas 2 / an ou
plus) Internet constitue une
source de formation dont il faudra
réfléchir sur la validité.
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Travail "personnel"
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• 79% des sexologues ont
déclaré avoir déjà réalisé un
travail dont : |
Thérapie personnelle +
supervision (ou contrôle)
+ Balint : 16 % |
Thérapie personnelle seule :
11 % |
Thérapie personnelle
+ Balint : 9 % |
Thérapie perso. + supervision
(ou contrôle) + autres
type de travail : 7 % |
Supervision ou contrôle seul :
7 % |
Groupe Balint seul : 6 % |
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• 52 % des sexologues ont
déclaré suivre actuellement un
travail dont : |
Thérapie personnelle seule :
8 % |
Thérapie personnelle +
Balint : 1 %
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Thérapie perso + supervision
(ou contrôle) + autres
type de travail : 2% |
Supervision (ou contrôle
seul) : 19%
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Thérapie perso + supervision
(ou contrôle) : 7 % |
Supervision (ou contrôle) +
Balint : 4 % |
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Globalement, on observe une
nette diminution des thérapies
personnelles (55 % dans le passé
et 13 % en cours) et du Balint
(42 % et 8 %) pour le travail en
supervision ou en contrôle (26 %
auparavant et 49 % actuellement).
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Modes de prise en charge
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Si le mode de prise en charge le
plus fréquent est bien entendu la
thérapie individuelle, les thérapies
de couple sont fréquentes
(58% des médecins font souvent
ou très souvent des thérapies de
couple). Les cothérapies de
couple ne sont pas si exceptionnelles
car 21% des médecins
disent les utiliser parfois tandis
que les thérapies de groupe sont
rares, 92% des médecins ne les
utilisant jamais.
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Mode d'exercice
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La plupart des médecins sexologues
ont recours à des médicaments
(94%) mais ils ne semblent
pas en faire un usage abusif.
D’ailleurs 49% rapportent ne
jamais faire d’injections intra-caverneuses.
Seuls 6% des sexologues
médecins font des actes
chirurgicaux.
Les thérapies cognitivo-comportementales
sont les plus utilisées,
puis les thérapies d'inspiration
analytique. L'approche sexo-corporelle
est fréquente et la relaxation,
un mode auquel les médecins
ont recours souvent ou très
souvent dans 25% des cas. De toute évidence la sexologie a
conduit les médecins à étendre
leur domaine, celui du soin médical,
pour s’intéresser aux autres
dimensions de l’être, dans ses
dimensions corporelles et psychiques.
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Secteur d'exercice
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Le secteur III (médecins non
conventionnés) est nettement
supérieur à la moyenne nationale
(10 % des médecins sexologues
sont déconventionnés).
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Durée des consultations
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La durée d'une consultation
idéale est estimée à environ 40mn pour une consultation individuelle
alors que la durée effectivement
pratiquée est de 37mn.
Pour les consultations de couple,
la durée idéale est un peu au-dessus
de 50mn alors que la durée
pratiquée est de 46mn.
Nous nous apercevons donc que
les différences entre la pratique
réalisée et ce que le praticien
estime comme l’idéal sont très
faibles. Nous pouvons ainsi dire
que ces médecins prennent le
temps d’exercer tels qu’ils le souhaitent.
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Honoraires
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• Pour une consultation individuelle
de 40mn, le tarif moyen
pratiqué est de 43 euros alors que
le tarif « idéal » moyen attendu
serait de 65 euros :
Soit une revalorisation de 53%
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• Pour une consultation de couple
de 50mn, le tarif moyen pratiqué
est de 62 euros alors que le tarif «
idéal » moyen attendu serait de
88 euros :
Soit une revalorisation de 42%
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Pour ce qui concerne la durée et
les honoraires de la consultation,
j’aurais envie de dire que la sexologie
fait encore figure de bastion
d’une forme de médecine où le
médecin s’autorise à maintenir
l’espace nécessaire à une prise en
charge de qualité mais à ses
propres dépends. Ainsi nous nous
inscrivons bien dans la démarche
actuelle où le droit du patient
prime. Mais n’oublions pas que
“le droit des patients est fortement lié
aux moyens matériels et humains
qui lui sont affectés et que si, on
attend des soignants et des soignés
qu’ils exercent leurs responsabilités,
il sera nécessaire aux soignants de
revendiquer leurs droits pour que
ces derniers soient reconnus”(2).
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CONCLUSION
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La question de l’argent pose le
problème de son sens. En effet
vous n’êtes pas sans savoir que
cette question s’inscrit dans le
cadre de la reconsidération
actuelle du système social en
France. Au-delà de permettre à
l'homme de vivre, l'argent a pour
fonction d’être au service du bien
commun et du développement
des individus.
Plus que beaucoup d'autres spécialités médicales, la prise en
charge sexologique
est dévoreuse de temps. Ce questionnaire
tendrait à montrer que les consultations
sont de longue durée, soit parce qu'elles sont
incompressibles, soit parce que se sont des
médecins privilégiant cette forme d'exercice à
longue durée qui ont choisi la sexologie.
Pourtant ils estiment que leurs honoraires
sont très en dessous de ce qu’ils pensent valoir.
Cela pose encore plus cruellement la nécessité
d'évaluer correctement la valeur de l’acte et jusqu’à
quel point sommes-nous prêt à payer le
prix de notre conscience professionnelle pour
le bien commun.
S'il est nécessaire de s’approprier les nouvelles
contraintes liées à la pression économique et
les nouveaux outils qui en résultent dans le
cadre de l'«Evidence Based Medecine», il est
tout aussi nécessaire de défendre le cadre permettant un exercice médical humaniste et de
défendre la possibilité de considérer la dimension
psychique de chaque être.
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“Une réflexion sur l’éthique passe par une
herméneutique
des discours proférés, des consciences
confessantes et des libertés d’agir des praticiens”
(LUDWIG FINELTAIN).
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REMERCIEMENTS
AU SYNDICAT NATIONAL
DES MÉDECINS SEXOLOGUES
ET AUX LABORATOIRES LILLY QUI ONT PARTICIPÉS
FINANCIÈREMENT CETTE ENQUÊTE.
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**CETTE ENQUÊTE EST DISPONIBLE SUR LE
SITE DU SNMS :
WWW.SNMS.ORG
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1. L'ARGENT. SEMAINES SOCIALES DE FRANCE.
EDITIONS BAYARD, 2004.
2. DROIT D’ÊTRE SOIGNÉ, DROITS DES SOIGNANTS.
ED. ERÈS 2003
COMMUNICATION AU XXIX
e
CONGRÈS DE LA
SFSC : JUIN 2004.
|
Syndicat National des Médecins Sexologues
76 avenue Raymond Poincaré - 75116 Paris
Tél. 01 45 53 85 17
Fax 01 45 53 11 92
Par Minitel : 3615 SNMS
Par e-mail (secrétaire général) :
arnaud.sevene£free.fr.
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