Quant les médias diffusent à longueur d’ondes des messages subliminaux, parfois explicites, sur la virilité des grands pénis et la séduction des gros seins, quand des procédés pour accroître les premiers ou les seconds sont vendus dans les catalogues, les thérapeutes confrontés à une plainte de cette nature, qu’elle qu’en soit le degré d’objectivité, peuvent-ils se contenter d’espérer rassurer en minimisant cette part objective ?
David Hampton, gestalthérapeute anglais, pense qu’il est préférable d’accréditer d’emblée la plainte des patients : un processus de deuil d’un grand pénis ou de seins conquérants qui doit amener le/la patient(e) à accepter son anatomie, peut alors débuter.
A condition, comme l’a souligné Mireille Bonierbale, que l’interrogation
sous-jacente sur l’identité sexuelle soit travaillée en thérapie.
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