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Les conséquences de l’éclatement familial qui résulte d’un jugement pour inceste ne sont pour l’heure pas évaluées, même pour l’enfant ainsi « protégé » d’un éventuel parent incestueux. Le Dr Paul Bensussan, psychiatre expert auprès des tribunaux, a assumé la position, inconfortable, dans le contexte actuel où la parole de l’enfant est sacralisée, de nous rappeler la nécessité d’une évaluation « technique » de la véracité d’une évaluation « technique » de la véracité d’une plainte d’inceste, présente dans près de 25 % des divorces. Qu’une telle plainte résulte toujours d’un dysfonctionnement familial sévère, que le sentiment d’un enfant, même affabulateur doive toujours être accrédité par celui qui l’écoute, sont des réalités à dissocier de la démarche de la justice, mandatée pour connaître la vérité des faits. Ni le déni de la victime, ni l’aveu n’étant probants, l’expert ne peut jamais exclure le doute, si dramatique que soit ce contexte.
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