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Finira-t-on un
jour d’écrire sur ce qui fait qu’un homme s’intéresse à une femme plutôt qu’à
une autre ? Rien n’est moins sûr. Au nombre des tentatives de décryptage du
«mâle» humain, une équipe de psychologues américaines (celle de David Buss,
Austin) vient d’apporter la sienne.
Pour eux, la durée envisagée de la relation (ils emploient le mot « mate » :
accouplement) modifie le choix. S’il envisage une courte durée, l’homme
s’intéresse au corps de sa partenaire potentielle. S’il vise le long terme, il
se tourne vers son visage.
Selon des travaux antérieurs, l’homme trouve dans le corps féminin des éléments
prédictifs de son état de fertilité, dans le visage il verrait des indices de
fécondité à long terme.
Cette contribution à la compréhension du «mâle» est le résultat d’une étude
auprès de 375 étudiants. Il leur était présenté des clichés sur lesquels visage
et corps étaient dissimulés. Ils ne pouvaient retirer qu’un seul des deux
caches. A la question «qui pourrait être une relation à long terme ?» 25 % des
hommes ont découvert le corps. A la même question s’intéressant au court terme,
51% des hommes ont découvert le corps. Les femmes, pour leur part, se sont
montrées indifférentes à l’un ou l’autre des appas masculins.
La suite de la recherche s’annonce palpitante : lequel du corps ou du visage
fait d’un individu un rival possible ?
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