Les lignes d’aide de
l’European Sexual Dysfonction Alliance (ESDA) mises en place en France, en
Grèce, au Royaume-Uni, en Espagne et en Suède ont reçu 11.000 appels l’an
dernier, dont 4.500 venant de l’Hexagone, selon une étude présentée à l’occasion
de la Saint-Valentin.
Les appels masculins sont majoritaires (92 % en France), les demandes portant en
priorité sur la dysfonction érectile (75 % en France, 72 % en Grèce), puis sur
l’éjaculation précoce.
Pour les femmes, les plaintes sont la baisse de la libido, suivie par
l’anorgasmie.
Les appelants sont de tous les âges (de 16 à 87 ans) et, pour la majorité,
installés dans une relation stable. Mais ces problèmes évoqués par téléphone
(trois ou quatre ans en moyenne après leur apparition) ne les conduisent que
rarement chez un médecin : chez les hommes 75 % des Suédois, 70 % des Grecs et
64 % des Français n’ont jamais consulté pour des motifs sexuels. Or une minorité
non négligeable a des pathologies concomitantes (maladies cardio-vasculaires,
diabète, problèmes de prostate, dépression) qui peuvent ne pas être sans rapport
avec les troubles sexuels.
L’ESDA veut donc rappeler l’importance de la santé sexuelle comme partie
prenante de la santé en général.
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