La prolactinémie augmente après l’orgasme. Elle est impliquée dans une sorte de boucle rétroactivatrice qui sert à diminuer physiologiquement l’excitation sexuelle par un processus de type antidopaminergique. La magnitude de l’augmentation de la prolactine postorgasmique est donc considérée comme un indice neurohormonal de la satiété sexuelle. Trois études ont inclus des hommes et des femmes acceptant de pratiquer jusqu’à l’orgasme en laboratoire, soit la masturbation,
soit le rapport coïtal. Résultat : chez les sujets des deux sexes la magnitude de l’augmentation de la prolactine est quatre fois plus élevée après le coït qu’après la masturbation.
|