DE PAR LE MONDE

 

ELECTROVAGINOGRAMME POUR DIAGNOSTIQUER LES TROUBLES SEXUELS.

 

Le milieu vaginal génère-t-il des ondes électriques inductrices de la contraction lors des poussées péniennes ?

Une étude avec la participation de 24 femmes volontaires et en bonne santé a été effectuée.

Les ondes électriques ont été enregistrées à l'aide de deux électrodes appliquées dans la paroi vaginale. La pression vaginale a été captée à l'aide d'un tube manométrique. Les ondes électriques et la pression vaginale ont été enregistrées au repos et lors de distensions vaginales.

Résultats : Des ondes lentes ont été notées, à partir des deux électrodes, à rythme régulier. La fréquence, l'amplitude et la vélocité de la conduction ont été identiques. Elles ont été aléatoirement suivies ou superposées par les potentiels d'action. La pression vaginale a augmenté avec les potentiels d'action. Lorsque la distension vaginale était significative, elle augmentait les variables des ondes électriques, ainsi que la pression vaginale.

Conclusion : Les ondes électriques du vagin peuvent donc être enregistrées. Ces ondes électriques semblent déclencher l'activité contractile du vagin. Une distension vaginale significative augmente les ondes électriques ainsi que la pression, ce qui semble accroître les contractions du muscle vaginal. La poussée pénienne résultant du coït stimule le pacemaker physiologique du vagin, ce qui augmente l'activité électrique, la contractilité musculaire et conduit au développement de l'excitation sexuelle. Ce pacemaker physiologique semble être le fameux point Grafenberg ("point G"), l'un des nœuds moteurs de la marche orgasmique, repérable dans la partie antérieure du vagin. L'électrovaginogramme pourrait devenir un outil diagnostique précieux dans l'investigation des troubles sexuels.

 

Shafik & Coll., Arch Gynecol Obstet, mai 2005 ; 269 (4) : 282-6...

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