DE PAR LE MONDE

 

ENQUÊTE SUR LES ZONES ORGASMOGÈNES DE LA FEMME.



Une enquête a évalué la perception anatomique et la dynamique des zones orgasmogènes auprès de 50 femmes en bonne santé (20-56 ans) et sexuellement actives, afin d'en induire des conséquences pratiques dans le domaine de la génitoplastie.
Ces femmes ont répondu à un questionnaire validé (Self-Assessment of Genital Anatomy and Sexual Function) : ce questionnaire comportait des textes et images leur permettant de situer objectivement et subjectivement leurs particularités anatomiques apparentes, les tailles et positions respectives de leur clitoris et de leur vagin, aussi bien que l'intensité de l'orgasme auquel elles parvenaient ainsi que les efforts requis pour conduire à cet orgasme, dans des zones précises autour du clitoris et à l'intérieur du vagin.

Résultats :
- C'est la stimulation de la zone clitoridienne et supra-clitoridienne qui entraîne l'orgasme
le plus intense et requiert le moins d'effort chez une majorité de femmes.
- Concernant la sensibilité vaginale, plus la pénétration vaginale est profonde, plus l'orgasme
est intense, avec un moindre effort pour y parvenir, mais la sensibilité sexuelle du vagin reste inférieure à celle des organes génitaux visibles.
- Dans le cadre de la génitoplastie, il conviendra donc de porter un maximum d'attention à la préservation de l'intégrité dynamique des organes génitaux externes, tout particulièrement
de la zone clitoridienne et supra clitoridienne.

 

Schober and Coll.,BJU Int, Septembre 2004;94 (4):589-94.

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