Le manque d'activité sexuelle résultant de la dysfonction érectile (DE) diminue la testostéronémie
par un effet central sur l'axe hypothalamo-pituitarien.
Les traitements de la DE renversent-ils ce processus ?
Résultats d'une étude chez 74 patients traités à la demande, les uns par le sildénafil
50 mg, les autres par le tadalafil 20mg
- Lors de l'inclusion, les niveaux basaux de testostérone totale (TT) et de testostérone libre
(TL) étaient inférieurs aux valeurs normales, tandis que les niveaux de LH étaient très au-dessus des valeurs normales.
- Ce schéma endocrinien a été inversé après traitement dans les deux groupes thérapeutiques.
- Mais l'augmentation de la testostérone a été significativement plus basse dans le groupe
sildénafil que dans le groupe tadalafil.
- Les niveaux spécifiques de testostérone libre ont suivi ces tendances et la tendance inverse
était observée sur la production de LH.
- Le nombre mensuel de rapports sexuels accomplis reflétait ces effets : 4,9 dans le
groupe sildénafil et 6,9 dans le groupe tadalafil, bien que la quantité des prises médicamenteuses
ait été identique dans les deux groupes.
Conclusion : comme il semble improbable que ces deux médicaments aient un impact différent sur l'axe pituitarien-testiculaire, la différence résulte vraisemblablement d'une supériorité du tadalafil sur la fréquence des rapports sexuels accomplis, qui s'explique par une demi-vie plus élevée de ce produit.
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