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Malgré les efforts de promotion du préservatif, la vitesse d'expansion de l'épidémie de VIH accentue le besoin d'autres techniques de prévention, en particulier de méthodes contrôlées par les femmes.
On peut notamment envisager des virucides administrés par voie vaginale sous forme de gel, de spume, de crème, de suppositoire ou d'éponge imprégnée.
Les femmes pourront ainsi les insérer préalablement à une relation sexuelle afin de se protéger
elles-mêmes ainsi que leurs partenaires à l'infection du VIH.
Contrairement à ce qui se passe avec le préservatif, la femme pourra contrôler seule l'utilisation
des ces produits, que ce soit avec ou sans le consentement de son partenaire et même à l'insu de celui-ci. Ces produits ne créeront pas une barrière physique susceptible de réduire le plaisir sexuel. Il sera même possible de les appliquer bien avant la relation sexuelle, de sorte qu'il n'y ait pas d'interruption du cours naturel des événements. Les virucides pourront être contraceptifs ou non
contraceptifs. Ces virucides ne seront pas destinés à remplacer les autres moyens de prévention
tels que les préservatifs masculins ou féminins - ou les vaccins lorsqu'ils seront disponibles - mais apporteront aux gens un plus grand choix dans les mesures de protection.
Il existe aujourd'hui une soixantaine de virucides en cours de développement.
Les virucides offrent donc la perspective d'une solution peu coûteuse et contrôlée par la femme s'auto-administrant à la fois une protection antivirale à large spectre ciblant notamment le VIH, une prévention anti-bactérienne ciblant les principales MST et éventuellement une contraception.
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