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L’apnée du sommeil touche 10 % des hommes de plus de 40 ans et
entraîne une somnolence diurne, de l’hypertension artérielle, un risque accru
d’accident vasculaire cérébral et de maladies cardio-vasculaires ischémiques.
Certaines études antérieures ne montrent aucune corrélation entre apnée du sommeil et dysérection, d’autres font intervenir une neuropathie liée à
l’hypoxie.
209 patients souffrant d’apnée du sommeil ont été explorés par le questionnaire
IIEF et un enregistrement polysomnographique nocturne qui apprécie l’index de perturbation respiratoire (IPR), en divisant le nombre
d’apnées par la durée du sommeil.
Les conclusions de l’étude sont que seules les apnées du sommeil sévères (IPR
supérieur à 40) génèrent une dysérection. On retient comme autres facteurs prédictifs de dysérection l’âge et l’existence d’une fatigue matinale.
On regrettera l’absence de dosages hormonaux (testostérone) et d’études de l’index de masse corporelle souvent élevé chez ces patients.
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