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Les violences urbaines environnant le G8 tenu à Gènes en Juillet 2001
ont-elles généré un stress de masse ayant diminué la sexualité et la natalité ?
Une étude chez 402 habitants de Gènes a été pratiquée :
221 hommes et 181 femmes de 25-52 ans ont répondu à deux questionnaires relatifs à leur sexualité et à leurs sentiments avant, pendant et
après le G8.
Le taux de natalité à Gènes a été calculé à 9, 10 et 11 mois.
Résultats concernant les 370 habitants ayant répondu à l’étude
- 228 sujets (63 %) n’ont noté aucun changement dans leur activité sexuelle au cours du G8.
- 120 sujets (33 %) ont noté une diminution de leurs rapports sexuels et de leurs désirs.
- 12 sujets (3 %) ont noté une augmentation de ces paramètres.
- 54 % de l’ensemble de cette population ont noté une anxiété importante,
même lorsqu’elle n’était associée à aucun changement
d’activité
sexuelle (105/228 = 46 %).
- 9, 10 et 11 mois après les événements du G8, le taux des naissances à Gènes a diminué significativement de respectivement 29 %, 23 % et
20 % (p < 0,05) par rapport aux mêmes mois de l’année précédente.
Les manifestations urbaines violentes ont donc eu une influence négative sur la sexualité et sur la reproduction de la population de la
ville.
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