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Les androgènes améliorent surtout le désir sexuel, mais la testostérone ne suffit pas au déclenchement de l’érection.
Les effets de l’androgénothérapie chez 38 patients présentant un taux diminué de testostérone ont été étudiés par l’équipe de Jacques Buvat à Lille. Si la baisse des androgènes avec l’âge est maintenant bien documentée, la relation entre déficit androgénique lié à l’âge (DALA) et insuffisance érectile (IE) est complexe. Pour J. Buvat, il semble que la baisse de la testostérone soit plutôt une conséquence de l’impuissance masculine et non sa cause directe. Le traitement androgénique n’améliore qu’indirectement l’érection et a principalement un effet sur le désir, l’appétit sexuel. Notons au passage l’effet de l’HCG sur la stimulation de la sécrétion de testostérone ce qui prouve bien que contrairement à la ménopause, la part centrale hypothalamo-hypophysaire de la déficience hormonale chez l’homme est importante.
Une autre étude de Claudio Teloken (Brésil), objective, une fois de plus, la baisse de la testostérone avec l’âge, mais l’absence de parallélisme entre DALA et IE. L’hormone mâle est nécessaire et non suffisante au déclenchement de l’érection..
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