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L’accusant de « véhiculer des contre-valeurs », le Vatican s’attaque à un manuel, publié il y a deux ans par le Haut Comité aux réfugiés (HCR), qui traite des violences sexuelles, de la maternité, de l’accès aux services de planning familial et de la prévention des maladies sexuellement transmissibles (MST). Le conseil pontifical der la pastorale de la santé pour les migrants et la famille se déclare « sérieusement inquiet » et estime que le guide diffuse une « conception utilitariste » de la sexualité humaine.
Une note adressée aux évêques et aux travailleurs humanitaires reconnaît « des aspects positifs » au guide, mais y voit « un défi pastoral ». Les recommandations émises dans le manuel en cas de violences sexuelles, qui préconisent la pilule du lendemain après des rapports sexuels forcés, sont jugées « inacceptables » par le Vatican. Les autorités de l’Eglise catholique romaine jugent également « inacceptables les moyens de contrôle de la natalité dont le manuel fait la promotion, du fait également de leurs effets abortifs ».
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