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Selon une enquête coordonnée par le Dr Krenn-Schinkel (Vienne, Autriche), 25 % des hommes proches de la soixantaine présentent des taux de testostérone faibles et peuvent être considérés selon les normes en vigueur comme « hypoandrogéniques ». Compte tenu du nombre élevé de paramètres relevant du style de vie capable d’influer sur le taux de testostérone, les auteurs recommandent, avant d’envisager un apport androgénique, de modifier les habitudes de vie.
L’étude menée chez des hommes âgés de 20 à 59 ans a réservé le taux de testostérone sérique et tous les facteurs pouvant, selon l’hypothèse de départ, influer sur ce taux : antécédents et traitements médicaux, consommation d’alcool et de tabac, facteurs de stress, statut marital … Les hommes étaient également examinés cliniquement. Les résultats obtenus sur cette série montrent que le taux de testostérone sérique décroît avec l’âge : 3,7 ng/ml pour les 20-29 ans, 3,6 ng/ml pour les 36-39 ans, 2,8 ng/ml pour les 40-49 ans et 2,6 ng/ml pour les 50-59 ans. De nombreux paramètres avaient indéniablement un impact négatif sur les taux de testostérone : le poids (p = 0,0001), l’IMC (p = 0,0001), la consommation de tabac (p = 0,0001), le taux de triglycérides (p = 0,0001) et de LDL cholestérol (p = 0,004), la glycémie à jeun (p = 0,03)
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