DE PAR LE MONDE

 

Malformations après ICSI. 
Un risque accru d’hypospadias


La parution de bilan des enfants malformés conçus par AMP revêt toujours un grand intérêt. La statistique publiée par l’équipe suédoise de A. Ericson a porté sur 9 175 naissances entre 1982 et 1997 et a été comparée à celle d’un groupe témoin constitué par les 1 690 577 enfants nés dans la même période et conçus naturellement.
L’établissement d’un registre précis, sur les critères des malformations prises en compte dans les deux groupes, tant en période anténatale qu’après la naissance, a donné une base rigoureuse à ce travail. La proportion d’enfants malformés après AMP n’est pas différente de celle de la population générale, si on tient compte du terme, de l’âge maternel, de la parité et de la durée de la stérilité.
Sur le plan qualitatif, certains types de malformations surviennent avec un risque multiplié par trois en AMP : les anomalies du tube neural, les atrésies digestives, l’omphalocèle ; pour l’hypospadias ce risque est beaucoup plus grand et ne se voit qu’en cas d’ICSI et non de FIV classique. Une origine génétique commune à la stérilité et à l’hypospadias est discutée pour expliquer cette particularité.

Ericson A, et al. Hum Reprod 2001 ; 16 : 504-9....

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