Une quarantaine
d'organisations lancent un appel aux autorités de Bruxelles pour "entrer en résistance contre l'Europe proxénète" et demandent à l'Union
Européenne d'affirmer "le principe de l'inaliénabilité du corps humain". L'association contre la prostitution enfantine, l'Alliance des
femmes pour la démocratie, l'amicale du Nid dénoncent "notamment les Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne (qui) défendent, avec des réserves
bien tenues, des politiques de légalisation du proxénétisme et donc de la prostitution". Selon les signataires, l'Union Européenne a
"abandonné toute lutte" contre le fléau, "en contradiction formelle avec la convention des Nations Unies du 2 décembre 1949 pour la
répression de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui", ratifiée par huit des quinze membres de
l'Union. L'appel a été lancé alors que le Parlement Néerlandais adoptait une loi ôtant du code pénal l'interdiction des maisons closes, tout
en renforçant les peines de prison en cas de prostitution forcée.
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