EN BREF

VERRUES GÉNITALES :
UN IMPACT MAJEUR SUR LA VIE
ET LA SEXUALITE DES JEUNES
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 Aux Etats Unis, 1 % des adultes de 15 à 49 ans ont des verrues génitales cliniquement apparentes, qui représentent «le sommet d’un iceberg supposé contenir 10 à 15 % d’une population concernée par une infection latente». La très grande majorité de ces lésions est due à un papillomavirus HPV 6 ou 11, responsables de condylomes du vestibule, des lèvres et ou du clitoris, associés à des localisations vaginales et cervicales dans un tiers des cas, ou anales dans 20 % des cas.
Dans la plupart des cas , les verrues génitales ne sont ni prurigineuses, ni douloureuses.

Pic d’incidence entre 20 et 24 ans, perte d’estime de soi majorée par certaines réactions inappropriées : les dégâts sont considérables dans les rangs de notre jeunesse. Après un tel diagnostic, colère, isolement social, honte et culpabilité sont fréquents, et ne s’estompent jamais en moins de 3 mois.

La seule vraie barrière est la vaccination, efficace à 98 % lorsqu’elle est pratiquée en temps utile. En Australie, l’incidence des condylomes a baissé de 50 %, y compris chez les garçons, grâce à une couverture vaccinale féminine de l’ordre de 70 %. Dans l’Hexagone, elle culmine à 55 % chez les 18 ans, sans dépasser 16 % à 14 ans, âge où la prévention est optimale.

 

*Mise au point animée par les Docteurs Brigitte LETOMBE et Marie VELUIRE
avec le parrainage des Laboratoires Sanofi Pasteur MSD.

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