EN
BREF
UN ECLAIRAGE SUR LA SANTÉ
DES PROSTITUÉ(E)S |
L’InVS
(Institut national de veille sanitaire) et la FNARS (Fédération nationale des
associations d’accueil et de réinsertion sociale) lancent l’étude ProSanté, qui,
via des structures d’accueil social et médical, révélera l’état de santé de la
population «en situation de prostitution». L’objectif est de trouver les moyens
pour améliorer sa prise en charge.
Les enquêteurs se donnent cinq à six mois pour interroger environ 500 personnes
(hommes, femmes et transgenres).
L’opération se déroule dans plusieurs villes de France, dont Dijon, Lyon, Nancy,
Metz, Grenoble, Nice, Marseille…
Des données de santé objectivées sur cette population existent mais elles sont
anciennes, indique l’InVS, et elles ont essentiellement permis de recueillir son
statut sérologique vis-à-vis du VIH et autres IST. Or le profil de la
prostitution a évolué ces dernières années, notamment depuis la loi de sécurité
intérieure de 2003 qui a pénalisé le racolage sur la voie publique.
L’étude, de type recherche-action, se décline en deux volets. Le premier, dirigé
par la FNARS, se penche sur la perception de la santé par cette population et
ses déterminants. Dans tous les centres sociaux participant à l’opération, il
sera proposé aux personnes qui se prostituent de répondre à un
questionnaire «santé-social».
Le second volet, clinique et biologique, est sous la responsabilité de l’InVS.
Le questionnaire médical comporte des questions sur les antécédents d’IST,
dépistages et vaccinations divers, sur l’orientation sexuelle de la personne
interrogée, sur sa contraception et son utilisation du préservatif. |
*Les résultats de cette
étude devraient être révélés début 2011.
www.fnars.org et www.invs.santé.fr.
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