EN BREF

LA SEXUALITE A L’EPREUVE
DE L’ÉGALITÉ
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 Dans le cadre du séminaire de recherche «Sexe et genre», organisé par l’institut Emile du Chatelet, le Muséum d’histoire naturelle et le CNRS, la sociologue Nathalie Bajos, chercheur à l’INSERM, a présenté quelques résultats de ses récents travaux sur la sexualité et dressé une rapide typologie des différences qui perdurent entre les hommes et les femmes.

Avec la Finlande, la France est l’un des rares pays qui consacrent quelques moyens de recherche au sujet de la sexualité selon le genre.

Globalement, l’idéal égalitaire n’est toujours pas acceptable et, 40 ans après la première assemblée du MLF, le rapport systématique à la reproduction lorsqu’il est question de sexe reste une idée qui a la vie dure.

En moyenne, les hommes déclarent 11 relations et les femmes un peu plus de 4.

La masturbation chez les femmes prendrait par exemple d’étonnantes proportions alors qu’il en était question chez les hommes dans les deux études précédentes, menées en 1970 et en 1990.

Autres phénomènes observés ces trente dernières années, le développement de la sexualité sans pénétration et la prolongation de l’activité sexuelle des femmes bien au-delà de 50 ans.

Globalement, 70 % des personnes interrogées affirment que les hommes ont des besoins sexuels supérieurs à ceux des femmes, qui sont d’ailleurs les premières à le penser.

 

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