EN
BREF
DE LA DYSFONCTION ERECTILE À
L’ÉVÉNEMENT CARDIO-VASCULAIRE. |
La dysfonction érectile est un
indicateur non seulement de mauvaise santé sexuelle du patient, mais aussi de
pathologies cardio-vasculaires. Il y a un lien étroit entre dysfonction érectile
et dysfonction endothéliale. Les coronariens sont largement exposés. Un
coronarien sur deux, asymptomatique ou non, présenterait un dysfonctionnement
érectile.
Le dysfonctionnement érectile précèderait, selon les études, de trois ans
l’événement coronarien, angor ou infarctus. Un diabétique sur deux, un obèse sur
cinq seraient aussi porteurs de ce trouble. C’est dire la fréquence de cette
pathologie étroitement liée à une dysfonction de l’endothélium (moins réactif)
et l’importance de son dépistage (proactif) par le médecin généraliste car
souvent révélatrice d’une maladie vasculaire athéromateuse.
Pour le Pr Claire Mounier-Vehier (Lille), tout dysfonctionnement érectile chez
les sujets de plus de 50 ans devrait être suivi d’une recherche de facteurs de
risque et d’un bilan cardio-vasculaire.
Et la lutte contre les facteurs de risque fait également partie intégrante du
traitement particulièrement l’arrêt du tabac, le tabagisme entraînant, selon
certains travaux, une augmentation du risque relatif de dysfonction érectile de
24 et 39 % chez les fumeurs d’environ 20 cigarettes par jour.
Il semble que 3 % des infarctus surviennent en moyenne 2 heures après un rapport
sexuel chez les sujets ayant une coronaropathie connue ou non. Ainsi l’activité
sexuelle s’accompagnerait d’une augmentation du risque relatif de 2,5. Plus
rassurant est le fait que la prédiction du risque est possible grâce au test
d’effort. Aucun cas d’ischémie myocardique n’a été documenté chez les sujets
dont l’épreuve d’effort était négative.
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Symposium
satellite Negma-Lerade
27èmes journées de l’hypertension artérielle (Paris)..
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