PILULE POUR HOMME: PLUS DE
RÉTICENCES QUE D’OBSTACLES.
La « pilule contraceptive » masculine est en cours de développement. Elle se base sur la suppression de la spermatogenèse avec maintien des caractères sexuels secondaires et de la libido. Plutôt que des androgènes seuls devant être utilisés à doses supra physiologiques, des associations à longue durée d’action progestatifs et androgènes à doses physiologiques sont actuellement à l’étude et semblent prometteuses. Ainsi des essais cliniques sont en cours avec différentes associations : acétate de médroxyprogestérone, acétate de cyprotérone, désogestrel, noréthistérone, étonogestrel … Selon les protocoles, l’administration se fait par voie orale ou injectable et à des rythmes divers. Certains bénéficient d’un développement déjà bien avancé. Toutefois, le succès ou l’échec de ce type de contraception dépendra bien évidemment de son acceptation. Une enquête rapportée par MC Meriggiola (Italie) montre 62 % d’acceptation en Europe, 57 % en Amérique latine, 49 % aux
États-Unis, et 28 % seulement en Indonésie. Il semble bien que l’attitude des femmes vis-à-vis de la contraception masculine sera déterminante dans le succès ou l’échec de la méthode. Or, 79 % des femmes envisagent la contraception masculine d’un bon œil, alors que 21 % ne veulent pas en entendre
parler.
La « pilule contraceptive » masculine est en cours de développement. Elle se base sur la suppression de la spermatogenèse avec maintien des caractères sexuels secondaires et de la libido. Plutôt que des androgènes seuls devant être utilisés à doses supra physiologiques, des associations à longue durée d’action progestatifs et androgènes à doses physiologiques sont actuellement à l’étude et semblent prometteuses. Ainsi des essais cliniques sont en cours avec différentes associations : acétate de médroxyprogestérone, acétate de cyprotérone, désogestrel, noréthistérone, étonogestrel … Selon les protocoles, l’administration se fait par voie orale ou injectable et à des rythmes divers. Certains bénéficient d’un développement déjà bien avancé. Toutefois, le succès ou l’échec de ce type de contraception dépendra bien évidemment de son acceptation. Une enquête rapportée par MC Meriggiola (Italie) montre 62 % d’acceptation en Europe, 57 % en Amérique latine, 49 % aux
États-Unis, et 28 % seulement en Indonésie. Il semble bien que l’attitude des femmes vis-à-vis de la contraception masculine sera déterminante dans le succès ou l’échec de la méthode. Or, 79 % des femmes envisagent la contraception masculine d’un bon œil, alors que 21 % ne veulent pas en entendre
parler.
