EN BREF

 

C’EST, AUSSI, 
UNE AFFAIRE DE FEMMES.

 

Le Laboratoire Pfizer a commandé à l’institut Louis Harris une étude sur le vécu des Françaises face aux troubles de l’érection de leurs partenaires. L’occasion de dresser un portrait de la vie sexuelle à la française, vue par les femmes, qui semblent globalement satisfaites. Mais souhaiteraient que leurs partenaires consultent un médecin, car elles sont convaincues qu’un traitement rendrait à leur couple l’envie de faire l’amour plus souvent.



Les enquêteurs ont pu constater deux pics : un premier dans les cinq premières années de vie commune (22 %), puis un deuxième entre onze et vingt ans de vie commune (24 %). Les femmes interrogées se sont également exprimées sur la fréquence de leurs relations sexuelles : 55 % déclarent faire l’amour au moins une fois par semaine, et 36 % des plus de 50 ans. Et qu’en pensent-elles ? Cette fréquence satisfait une majorité des femmes (62 %) ; 34% souhaiteraient cependant des rapports sexuels plus fréquents, en particulier les plus de 50ans (37 %). Plus on augmente en âge, en effet, elles sont dans cette attente. Elles ne sont que 2 % à espérer que le rythme de ces relations ralentisse. Les femmes n’hésitent pas à exprimer leurs préférences à leurs partenaires : 51 % déclarent le dire souvent, 39 % parfois. Seules 10 % restent silencieuses, aucune des moins de 35 ans. Trente-deux pour cent prennent souvent les devants quand elles ont envie de faire l’amour. Seulement 13 % ne le font jamais. Les femmes se disent exigeantes quant à la manière dont leur partenaire fait l’amour (34 % souvent, 44 % parfois). Trente-sept pour cent des plus de 50 ans déclarent néanmoins que la pénétration est indispensable à l’acte sexuel. La relation sexuelle ne se résume donc pas à une érection de « bonne qualité ». Le plus difficile à vivre pour la femme, en cas de troubles érectiles, c’est le malaise que l’homme vit à ce moment-là. Mais ce dont elles souffrent le plus, c’est l’attitude blessée de leur compagnon qui, craignant la panne, se précipite dans la réalisation de l’acte sexuel : les cliniciens désignent ce phénomène par l’expression « éjaculation prématurée volontaire », ce qui permet au sujet de ne pas perdre la face. En majorité, les femmes ne dramatisent pas (55%), estimant que ce n’est pas très grave ; 48 % adoptent un discours pragmatique, ne voulant pas mettre la pression, jugeant que c’est l’évolution normale de la sexualité, liée à l’âge, la fatigue, le stress : 9 % craignent néanmoins que ce dysfonctionnement soit la manifestation d’un problème dans le couple. 73 % évoquent la question avec leur partenaire.
Trente-neuf pour cent des femmes interrogées souhaiteraient d’ailleurs que leur partenaire prenne un traitement, estimant que cela serait un beau geste de leur part. Pour les trois quarts des femmes, traiter les pannes sexuelles redonnerait à leur couple l’envie de faire l’amour plus souvent. Les préliminaires seraient par ailleurs plus agréables pour 71 % des femmes. Elles ont enfin dû donner leur définition de « l’érection idéale ». Pour la moitié d’entre elles, les critères principaux sont la durée, puis la fermeté. La durée « raisonnable » se situe pour 80% d’entre elles de cinq à trente minutes.

 

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