EN BREF

 

MOBILISATION CONTRE L ’INCESTE.


L’Association des victimes d’inceste lance un manifeste pour mobiliser grand public et politiques autour de la protection de l’enfance.
La place de la Bastille, à Paris, envahie par des nounours. Pour la Journée mondiale des enfants, le samedi 20 novembre, l’Association internationale des victimes de l’inceste (Aivi) a organisé une manifestation destinée à impliquer le grand public dans la lutte contre les violences sexuelles sur les enfants. Les téléspectateurs de «On ne peut pas plaire à tout le monde» ont été invités à envoyer un nounours (avec un ruban blanc pour les victimes d’inceste) et à venir en chercher un le 20 novembre à la Bastille. Parallèlement, un manifeste a été envoyé aux professionnels
impliqués dans la protection des enfants (travailleurs sociaux, médecins, enseignants …) et aux élus et mis en ligne sur le site de l’association.
Ce manifeste, qui pourra être signé lors de la manifestation de samedi, rappelle les chiffres de maltraitance et propose un programme d’action. L’Aivi fait vingt propositions. Elle demande la réintroduction dans le code pénal du crime d’inceste et l’imprescriptibilité des crimes et des délits sexuels sur enfants, pour que les victimes puissent porter plainte même des dizaines d’années après. L’association souhaite, entre autres, la mise en place d’études sur les victimes et sur les conséquences des maltraitances sexuelles, des campagnes d’information grand public, la détection des enfants maltraités dès la crèche avec des outils ludiques, la prise ne charge pluridisciplinaire de l’enfant présumé victime et une formation d’État pour toutes les personnes en contact avec lui.

Aivi, Maison des associations, 20, rue E. Pailleron, 75019 Paris.

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