EN BREF

 

POUR EN FINIR AVEC LE TOURISME SEXUEL.


Appliquer plus efficacement la législation, aider les pays victimes dans le cadre de conventions bilatérales, renforcer la prévention avant le voyage et développer l’éducation sexuelle à l’école, telles sont les propositions du groupe de travail présidé par Carole Bouquet sur le tourisme sexuel impliquant des enfants.
Combien sont-ils ces enfants des pays pauvres victimes de l’exploitation sexuelle et qui en garderont de graves séquelles psychologiques et physiques, sans parler de la contamination par le VIH ? Deux millions, trois millions, peut-être plus. On ne le sait pas avec précision. Pas plus qu’on ne peut définir un profil des touristes sexuels venus des pays riches, des déviants sexuels qui ont organisé leur voyage dans ce but, le plus souvent des « occasionnels » qui passent à l’acte à l’occasion. La prévention est aussi à améliorer. Cela passe par la sensibilisation avant le départ, dans laquelle les
professionnels du tourisme, déjà très engagés, sont invités à s’impliquer plus encore. Un rappel de la loi pourrait être inclus sur les billets d’avion ou les contrats de travail ; on pourrait créer un label « tourisme respectueux des enfants ». Encore plus en amont, il est très important de renforcer l’éducation sexuelle à l’école. « J’y tiens beaucoup, dit Carole Bouquet. On apprend les mathématiques et le français, et en même temps, on ne sait pas grand-chose sur son corps, ses désirs et le respect de l’autre ».

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