Quand, pourquoi, comment, où : On peut tout savoir, ou presque sur la sexualité des
Français de 35 ans et plus grâce à une vaste enquête lancée par Lilly-Icos et Ipsos
Santé. Y compris les insatisfactions et les problèmes liées aux troubles de l’érection,
dont on accepte plus facilement de parler.
Mille personnes issues d’un échantillon représentatif de la population française âgées de 35
ans et plus, réparties dans cinq grandes régions, ont été interrogées par téléphone du 4
au 15 novembre 2003. Comme il se doit, l’échantillon comportait un peu plus de
femmes (52 %) que d’hommes, l’âge moyen étant de 52 ans. Quatre-vingts pour cent des
personnes interrogées ont un partenaire sexuel, 75 % vivent en couple. Ils ont en moyenne 1,8
rapport sexuel par semaine avec une satisfaction moyenne de 6,4 sur 10. Y pensent-ils souvent, à la
sexualité ? Oui, pour 47 %, les hommes plus que les femmes (61 % contre 35 %). Ils en
parlent aussi facilement, avec le conjoint (79 %), avec les amis (74 %), avec les enfants (65 %),
mais pas avec les parents (19 %). Il est vrai que 32 % considèrent que leur sexualité est essentielle
ou très importante et 39 % qu’elle est assez importante, contre 29% pour qui elle est peu
ou pas importante. Ne pas faire l’amour pendant plusieurs mois est gênant, voire insupportable,
pour plus de la moitié des hommes (27 et 28 %) et 34 % des femmes (25 % et 9 %). Mais
près d’un quart s’en passerait sans problème et serait même soulagé (18 % des hommes et 26
% des femmes), une proportion qui augmente avec l’âge. Quel est le moment le plus agréable
pour faire l’amour, sachant que cela se décide généralement quelques minutes avant (56 %),
voire quelques secondes avant (27 %) ? Le soir en se couchant apparaît le plus propice (36 %)
et le lit reste le lieu banalement préféré, mais 20 % estiment que tous les moments se valent. Pour
42 %, toutes les saisons aussi sont bonnes, tandis que 29 % estiment que l’été est la saison la
plus agréable. Pour le comment, 90 % des personnes interrogées soulignent l’importance des
préliminaires, jugés essentiels pour 36 %. Au moment de faire l’amour, les deux sens jugés les
plus importants sont le toucher (93 %) et la vue (50 %, mais 61 % des hommes et 39 %
seulement des femmes).
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