Il s’agit d’une nouvelle entité clinique fondée sur une étude rétrospective.
Les ulcérations vulvaires relèvent en général d’étiologies infectieuses, dermatologiques ou
tumorales. Les ulcérations décrites ici apparaissent après le rapport sexuel (celui-ci est en général indolore).
Elles se manifestent par des brûlures aggravées lors de la miction, dans les 4 à 48 heures suivant
le rapport sexuel. Les ulcérations ont des contours déchiquetés ou anguleux, cernés par un érythème.
Elles cicatrisent spontanément en 3 à 8 jours.
Le frottement provoque une déhiscence dermo-épidermique ou une abrasion superficielle, l’épiderme se
détachant secondairement. Il s’agit d’une fragilité acquise sans rapport apparent avec un vaginisme ou une
sécheresse vestibulaire.
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