Les données de l’examen clinique
de 819 femmes examinées après agression sexuelle ont été relevées par une équipe de Seattle (E.U.).
L’examen gynécologique était systématiquement associé à un examen physique complet visant à
relever d’autres traces physiques de violences. Des lésions génitales et anales n’étaient constatées que
chez 20 % des patientes, alors que des ecchymoses, des traces de striction ou plus rarement des
fractures ou des atteintes viscérales étaient constatées dans 52 % des cas. Les lésions génitales ou
anales étaient en toute logique
plus fréquentes chez les jeunes femmes vierges ou chez les femmes âgées de plus de 50 ans, et
lorsque l’examen était fait précocement, dans les 24 h suivant l’agression sexuelle. Les auteurs
concluaient sur l’importance de l’examen clinique complet après agression
sexuelle.
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