Une étude publiée dans le
«Lancet»(1er mai) montre que la prévalence de l’infection à VIH/sida est deux fois plus élevée
chez des femmes qui subissent des violences intraconjugales, qu’elles soient physiques ou psychologiques
(domination du partenaire).
Dans cette étude, réalisée chez 1 366 femmes dans quatre centres prénataux de Soweto (Afrique du
Sud), les autres facteurs étudiés (rapport précoce, premier rapport forcé ou relations extraconjugales)
ne sont pas associés à une plus forte prévalence de l’infection.
Selon le Dr Jewkes, un des auteurs, «il devient urgent d’étudier les liens entre la construction sociale de la
masculinité, la violence conjugale, la domination masculine et les comportements
à risque». L’efficacité des programmes de prévention contre le VIH en dépend.
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