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Au cours d’une conférence
organisée par le Laboratoire Pfizer, fabricant du sildénafil, le sociologue Jean-Claude Kaufmann a
dressé un portrait des contraintes qui pèsent sur la sexualité des hommes d’aujourd’hui. Au menu :
du stress, et encore du stress…
Les problèmes liés au travail viennent en tête des causes citées (74 %),
devant les difficultés financières (62 %), les problèmes de santé (63 %), puis les difficultés relationnelles
avec les enfants (45 %). Facteur supplémentaire, l’évolution de l’attitude
des femmes, perçues comme étant de plus en plus exigeantes, soumet les hommes à la terrible angoisse
de «ne pas être à la hauteur».
L’influence du stress se traduit dans la grande majorité des cas (86 %) par «une baisse de la fréquence des
rapports sexuels ou une atténuation du désir». Ce serait omettre également que les hommes (94 %) comme
les femmes (96 %) s’accordent pour estimer qu’une «communication dans le couple favorise la sexualité».
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