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Chaque année, 400 à 700 hommes et femmes deviennent tétraplégiques, certains souffrent de handicaps d’origine génétique, apparaissant dès la naissance ou à l’âge adulte, d’autres de maladie neurologique évolutive. Leur sexualité et leur fertilité sont très perturbées, surtout chez l’homme pour lequel l’intervention de la médecine est alors nécessaire. Grâce aux progrès de la recherche biologique, il est possible par exemple de contrôler l’érection souvent aléatoire, et d’améliorer la qualité du sperme ; or, ces techniques ne corrigent pas les troubles de la sensibilité.
Cependant, elles marquent avant tout l’évolution des mentalités en s’adressant à cette catégorie de personnes. Pourtant, de nombreuses questions demeurent dans l’esprit du handicapé quant à son image, « l’intégration de ce corps modifié », le désir de l’autre. Ce dernier doit constamment faire face aux préjugés, aux croyances de notre société et surtout à ses valeurs qui évoluent vers « le beau, le bien-portant » nous menant vers une logique normative qui n’accepte plus la différence.
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