Sept adultes sur dix, soit 29,2 millions de citoyens, vivent en couple, 83 % d’entre eux étant mariés, révèle l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)*.
Par ailleurs, sur 11 millions qui déclarent avoir vécu une rupture, 40 % majoritairement des hommes, avaient rebâti une vie à deux, au moment de l’enquête INSEE.
Les vies communes culminent pour les hommes vers 55 ans et 40 ans chez les femmes. En revanche, les femmes sont plus souvent en couple entre 18 et 39 ans : à 30 ans, cela concerne 76 % des Françaises, et 69 % des Français. Plus tard dans la vie, « sous l’effet de mises en couples plus tardives des hommes et de ruptures plus fréquentes chez les femmes », les deux sexes se trouvent à égalité. Puis, l’écart se creuse. A 55 ans, 83 % de la population masculine sont en ménage, contre 76 % de la gent féminine. Au-delà de 80 ans, on compte 3,5 hommes en couple, pour une femme. Au total, 89 % n’ont connu qu’un conjoint.
Quant à la « solitude » définie par l’absence de compagnon – « qui ne signifie pas forcément le fait d’être seul dans son logement » - elle concerne 13,8 millions de personnes, parmi lesquelles 6,4 millions ont moins de 40 ans (55 % d’hommes).
Après 60 ans, le phénomène touche 4,3 millions de Français, les trois quarts étant des femmes. Pour ce qui est de « refaire sa vie », la démarche apparaît bien entendu plus courante chez les jeunes. Parmi les aînés, on observe qu’un homme a 23 % de chances de plus qu’une femme de revivre en couple, notamment si l’intéressé appartient à une classe sociale privilégiée.
Enfin, pour les femmes, le fait d’être mère d’un enfant âgé de moins de 10 ans au moment de la rupture, réduit de 7 % la probabilité de retrouver un conjoint. A l’inverse, les hommes, pères de plus de deux enfants ont davantage tendance à se remettre en ménage.
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