Faisant l’objet de nombreuses recherches des dernières années,
la dysfonction érectile paraît liée à des phénomènes complexes
pouvant impliquer, à des degrés divers, le système nerveux,
le système vasculaire, l’équilibre hormonal et des facteurs
psychologiques.
Qu’il souffre d’une dysfonction érectile d’origine organique
ou psychologique, le patient hésite souvent encore à demander
une prise en charge médicale. Cela est probablement le fait
d’une méconnaissance des progrès thérapeutiques et d’une résignation
quant à son état, associés à l’inévitable gêne à évoquer ce
type de pathologie. Or, du fait du vieillissement de la population,
on estime que 43 millions d’hommes seront touchés en Europe
2025.
Les résultats montrent que 31,6 % des hommes interrogés présentent
une insuffisance érectile, dont 4 % de formes sévères, 7,5 %
de formes moyennes et 20 % de formes peu sévères. La prévalence
est fortement corrélée à l’âge et est multipliée par un facteur
6 entre la tranche des 40-49 ans et celle des plus de 70 ans.
Quant à la volonté de prise en charge, elle reste très faible,
puisque 44 % des hommes déclarent qu’ils ne consulteront jamais
pour des problèmes d’érection.
En revanche, elle augmente en fonction du degré de sévérité
des troubles. Ainsi, plus de 88 % des hommes présentant une
forme sévère ont déjà consulté.
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