Une étude réalisée chez 33
hommes atteints de maladie
de La Peyronie (MP) montre qu'il
existe une relation possible avec l'atopie. Certains auteurs
ont déjà évoqué antérieurement le
rôle du système immunitaire dans
la physiopathogénie de cette maladie.
D'une part, les cellules mastocytaires
seraient impliquées dans la
vitesse de la fibrose ; d'autre part,
une étude réalisée par le même
auteur retrouvait des cellules mastocytaires
en grand nombre dans
les plaques de La Peyronie et un
taux élevé d'histamine dans les
vaisseaux caverneux.
Cette fois, Rolle Lugi (Turin,
Italie) a comparé les antécédents
allergiques en collectant les résultats
des prick tests chez 33
hommes atteints de maladie de La
Peyronie et 33 hommes sains.
Dans le groupe de sujets atteints
de MP, les données anamnestiques
étaient positivement corrélées aux
résultats des prick tests dans 61%
des cas.
Ce travail apporte un nouvel argument
en faveur d'un lien possible
entre maladie de La Peyronie et
terrain allergique.
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