Commercialisé depuis un an en France, le préservatif féminin est
encore très mal distribué.
Plusieurs campagnes régionales ont été conduites en faveur du
Femidom, dont une actuellement dans les Pays de la Loire.
Aucune n'a réussi à susciter l'intérêt des médecins.
Pourtant, les organisateurs locaux des différentes campagnes de promotion du préservatif
féminin n'ont pas ménagé leurs efforts pour informer les médecins.
En Seine-Saint-Denis notamment, généralistes, gynécologues, médecins de réseaux sida et salariés
de centres de planification ont été les premiers à recevoir un courrier
d'information.
Chez les femmes, le message est mieux passé puisque les premiers
résultats de l'étude menée en Seine-Saint-Denis tendraient à
prouver qu'un tiers des femmes l'ont adopté, qu'un autre tiers a
trouvé le produit satisfaisant mais ne l'utilise pas, et que le dernier
tiers n'a jamais réussi à le mettre.
Pour le moment, les médecins n'ont pas tous les arguments pour convaincre, mais une campagne
nationale est prévue en décembre prochain.
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